Equisetum variegatum Schleich. ex F. Weber & D. Mohr, prêle panachée.
Luc-sur-Orbieu (11), gué d’Orbieu, 5 novembre 2015. (Le 14 novembre tous les cônes fertiles ont disparu.)
Diagnose de Bonnier (Grande Flore) (les caractères spécifiques sont en italiques) :
Les tiges d'une seule sorte, d'un vert pâle et à cavité centrale très étroite, montrent de 4 à 12 profonds sillons alternant avec 4 à 12 côtes marquées d’un sillon, surtout dans leur prolongement sur les gaines et plus ou moins rudes au toucher. Les gaines sont courtes (elles ont moins d'un cm de longueur), élargies et un peu en forme de cloche, cerclées de noir a la base des 4 à 12 dents ovales-oblongues, largement membraneuses et blanchâtres aux bords, noires sur le milieu, parcourues par 3 sillons et brusquement terminées par une pointe molle qui tombe ordinairement très tôt. L’épi, qui sort de la gaine supérieure, est ovoïde ou ovoïde-oblong, surmonté d’une petite pointe conique, long de 6 à 10 millimètres.
Observation complémentaire : la pointe au sommet du strobile est minuscule et décentrée.
Plante à tige fine le plus souvent couchée.
Une fois la fructification terminée, des verticilles poussent sur l’axe principal, et tombent le plus souvent en se desséchant avant que leur croissance ne soit achevée.
Les cônes de fructification, appelés strobiles, se développent au bout des tiges, puis sèchent et tombent une fois les spores libérées (mais une partie au moins de celles-ci doit être libéré au sol).
Il y a douze sporanges distribués autour de chaque unité hexagonale du strobile.
A sec les élatères des spores sont déployées.