Hello
Daniel a écrit:...
Je ne sais pas ce qui fait la nuance entre les gisements car avec peu de différences temporelles et spaciales, il y a des différences de flores importantes.
Je serais donc curieux de comparer les diatomites de l'Escandorgue à celles du Coiron.
Le problème est que chaque site montre une succession qui a duré une période plus ou moins longue.
C'est ce qui en fait l'intérêt, on a un enregistrement plus ou moins représentatif des conditions régnant pendant le dépôt.
Rien ne dit à priori que la flore diatomique reste constante dans toute l'épaisseur du dépôt. Il est très probable qu'elle a du évoluer.
Malheureusement pour les amateurs de diatomées, ces dernières ne semblent pas avoir été étudiées. Les articles que j'ai pu consulter traitent de la macroflore et de la microflore, c'est à dire les pollens uniquement.
Pour avoir un enregistrement le plus étendu et le plus continu possible il faut réaliser des travaux (tranchées, rafraîchissements de coupes, sondages...) qui demandent des moyens et ne sont réalisés que pour des sites importants, ce qui semble être le cas de Bernasso où plusieurs points ont été étudiés, reste alors à raccorder temporellement ces différents profils en tenant compte d'hétérogénéités spatiales.
Il est donc difficile à partir d'un échantillonnage ponctuel de comparer des choses comparables.
Daniel a écrit:Et je réitère l'idée d'une rencontre sur le terrain en juillet si cela est possible?
Je suis intéressé mais je ne sais fichtre pas ce que je vais faire cet été.
Daniel a écrit:L'observation sommaire au microscope de frustules dissociées est facile. PAr contre, je ne suis pas expert du nettoyage poussé pour le montage.
Il semble y avoir pas mal d'impuretés, il faudrait réussir à concentrer les frustules, pas facile.
Van Heurck a décrit une sorte de lévigation dans une goutte d'eau sur lame, j'ai essayé mais je dois être trop nul !!!!!
Amicalement
Pierre M.