Bonjour à tous,
Pour éviter les protocoles utilisant des liquides agressifs chauds (acide nitrique à l'ébullition, ou eau oxygénée à 110°) j'utilise un protocole à froid. De plus, je remplace les centrifugations par des décantations. J'applique ce protocole assez pifométriquement, en ayant tendance à réduire les bains d'eau de Javel si il y a des diatomées aux frustules très minces et fragiles (par exemple la diatomée marine Berkeleyia antarctica). Inconvénient : cela dure longtemps, mais on a le droit de faire autre chose entre deux. Avantage, cela peut être fait sans avoir un équipement de pro (hotte par exemple) ni de grandes notions de chimie. L'absence de traitement à l'acide chlorhydrique vient de ce qu'il y a peu de "saletés" ou d'organismes calcaires dans mes prélèvements. Les pdf ci dessous sont ceux que je diffuse dans mon association de plongeurs biologistes, même si le protocole est moins dangereux qu'avec HNO3 ou H2O2 110vol. chauds, les produits utilisés ne sont pas innocents, même l'eau de Javel... et doivent être manipulés avec précaution, en particulier le formol et le toluène en plein air si possible ou en local très bien ventilé. Des amis ont bricolé avec un vieil aspirateur un prélèvement à la source... des vapeurs délétères.
Et pendant que j'y suis, un second pdf qui présente un protocole (inspiré des mêmes principes) pour la préparation des spicules d'éponges. Puisque beaucoup de membres du forum pratiquent l'eau douce, je précise que pour préparer les gemmosclères des gemmules des spongilles, il faut insister sur l'eau de Javel.
Cordialement
Gérard Breton