Je suis passé samedi matin dernier 9 juin, avant de rejoindre une sortie géologique, sur une célèbre station avec une importante population sur un espace assez limité d'Anacamptis coriophora fragrans sur un site touristique très fréquenté des environs de Valence.
C'était la fin de la floraison, mais j'ai néanmoins pu faire quelques photos sur les dernières fleurs en haut d'épi.
Sur un petit pied Novoflex, j'ai utilisé le focus bracketing de l'olympus Em5II
Le vent n'était pas trop handicapant.
Malheureusement, j'ai repéré de nombreux trous qui correspondaient à des emplacements de ces orchidées. Il y restait même parfois une tige coupée. Manifestement, il s'agit de prélèvements, mais sont-ils dûs à des animaux (des sangliers...) ou à des humains?
Et pour les humains s'agirait-il de consommateurs de salep ou de transplanteurs vers d'autres stations ?
Je peux juste dire qu'il n'y a pas d'empreintes nettes, mais que les tubercules seuls sont bien ciblés. Par contre, l'arrachage est mal fait avec des tiges laissées en place.
Cela serait plus en faveur d'amateurs de salep. D'autant qu'il n'y a pas eu d'annonce d'éventuelle dérogation pour une transplantation et les prélèvements sont vraiment mal réalisés.
C'est très déplorable car cette espèce est protégée nationalement sous le nom d'Orchis coriophora
Cette observation pose le problème de la meilleure méthode de protection: faut il informer ou cacher?
En l’occurrence le site est très fréquenté tant par des promeneurs et pique-niqueurs que par des orchidophiles.
Il y a une protection comme znieff et des panneaux d'information.
Malgré tout, il reste de la pédagogie à faire...