Le Naturaliste

Campylodiscus hodgsonii W. Smith, 1853

trouvé dans un ancien montage de Watson.
Lit.: Peragallo : Diatomées de France (Planche LIV, fig. 4).

Collection de Jean Peynichou



Amicalement
Päule

Bonjour Päule.

Sylvain proposait de chercher la meilleure photo de l'année dernière : chez toi on aurait du mal à choisir !!

Perragallo définit C.hodgsonii par rapport à C.eximius par une taille plus petite et des ponctuations centrales plus serrées.
Je trouve que ces ponctuations se rapprochent plus de C.eximius , fig.2 planche LIV de Perragallo.
Il indique comme taille pour C.eximius 0.09 à 0.15 sans unités.
A quoi correspond cette taille ?
Dans sa préface il dit que les photos de ses dessins sont à 600/1.
Si quelqu'un a une idée ?

Perragallo relie C.imperialis à C.concinnus qui lui-même est relié à C.hogdsonii relié à C.eximius.

Chez Schmidt, C.eximius Gréville est considéré comme C.hodgsonii par Grove ( fig 19 pl.207)

Bref j'ai bien l'impression que faire la part des choses est mission impossible !

Bonjour André,
merci pour tes commentaires et tes recherches. J'ajoute une photo prise aujourd'hui du même montage de Watson que je regarde comme une C. eximius., à cause de sa ponctuation plus nette.

Donc, comme je n'obtiens que les tableaux et pas les textes de Peragallo, je tends encore plus à C. eximius var. briocensis (Peragallo planche LIV, fig. 2).
Mais j'avais déjà photographié celle-là, déterminée par son préparateur (je ne sais plus qui!), ou je ne vois presque pas de ponctuation

Pour compléter la confusion j'ajoute encore une C. (prise il y a quelques mois) déterminée par son préparateur comme C. eximius :

D'après tout j'aimerais dire, que C. hodgsonii est aussi une C. eximius !
En ce qui concerne le multiplicateur X 600 je crois que la méthode que je t'avais décrite ne marche qu'avec des oeuvres (livres) originaux, et pas avec les copies dans un autre format.
Ouff, en ce moment j'ai bien à me battre avec les préparations en vrac, riches d'espèces.
A bientôt
Cordialement
Päule

Bonjour Päule
Effectivement, toutes ces espèces tournent autour de C.eximius.
Il suffit de voir chez Schmidt toutes les formes quelles représentent : pl.15 n°8; pl 207 n°19-21; 5pl 52 n°1,2
mais un caractère est toujours présent : ce sont les ponctuations du centre qui sont plus ou moins bien marquées (sur ton avant- dernière photo elles sont très discrètes, mais sont bien là), et plus ou moins bien alignées et denses.

De là plusieurs variétés ont été décrites, variétés plus ou moins reconnues et acceptées par les différents auteurs :
var.concinnus, var.briocensis, var.hodgsonii , cette dernière étant selon Grunow la var.briocensis voir Schmidt Pl.52 n°2.

Par contre, le lien que fait Peragallo entre les espèces liées à C.eximius et celles liées à C.imperialis est peut être discutable en consultant les schémas de Schmidt : pl 52 n°7 ; pl.53 n°6,7 ; pl.208 n°2...
On voit que les stries larges du pourtour des valves de C.imperialis sont en général un peu plus complexes que chez C.eximius et variétés.
Cela est net sur les schémas pl.53 n°6,7.

Bonjour André,
en effet, je pense que l'on peut mettre C. imperialis à part - à cause de la largeur des stries. Si tu es d'accord, je vais renommer la C. hodgsonii en C. eximius.
Amicalement.
Päule

Bonjour Päule

Je pense qu'effectivement, vu le désacccord entre les différents auteurs, se réfugier dans l'espèce collective C.eximius semble la meilleure des choses !