Cocconeis scutellum (et Ulva lactuca)
Posté: 06 Sep 2016 11:19
Bonjour à tous,
Il y a plusieurs espèces d’Ulves ou laitues de mer. Si on distingue facilement les ulves en lames et les ulves en tubes, une préparation microscopique est en général nécessaire pour identifier l’espèce. Les critères sont la taille et la disposition des cellules, qui sont organisées en deux couches, la forme du chloroplaste, et le nombre du ou des pyrénoïdes par cellule, les pyrénoïdes étant les sites au sein des chloroplastes autour desquels s’élabore l’amidon lors de la photosynthèse. C’est ainsi que j’ai été amené à examiner une Ulve au thalle en lame recueillie dans un bassin du port du Havre le 3 septembre 2016, 1 m en-dessous des plus basses eaux. Thalle sans expansions pointues sur la marge, cellules non en rangées, un chloroplaste en coupe, 2 ou 3 pyrénoïdes par cellule, la dimension des cellules m’ont orienté vers la très commune Ulva lactuca.
Les photos sont faites en éclairage oblique ou en fond noir, matériel vivant non coloré (on peut, pour mettre bien en évidence les pyrénoïdes utiliser le Lugol ou l’eau iodée pour colorer en bleu violet foncé l’amidon, mais ici c’était inutile, les pyrénoïdes sont visibles sous forme de gros grains réfringents sans coloration).
La surprise réservée par cette préparation microscopique a été la présence sur toute la surface du thalle, sur les deux côtés, de la diatomée Cocconeis scutellum, présentée ici à différents grandissements. Zétagraphies de deux ou trois clichés seulement pour avoir le plan des diatomées et un des deux plans des cellules de l’Ulve. Si on superpose les deux couches de cellules du thalle, la chose devient rapidement illisible…
Cordialement
Gérard Breton
Il y a plusieurs espèces d’Ulves ou laitues de mer. Si on distingue facilement les ulves en lames et les ulves en tubes, une préparation microscopique est en général nécessaire pour identifier l’espèce. Les critères sont la taille et la disposition des cellules, qui sont organisées en deux couches, la forme du chloroplaste, et le nombre du ou des pyrénoïdes par cellule, les pyrénoïdes étant les sites au sein des chloroplastes autour desquels s’élabore l’amidon lors de la photosynthèse. C’est ainsi que j’ai été amené à examiner une Ulve au thalle en lame recueillie dans un bassin du port du Havre le 3 septembre 2016, 1 m en-dessous des plus basses eaux. Thalle sans expansions pointues sur la marge, cellules non en rangées, un chloroplaste en coupe, 2 ou 3 pyrénoïdes par cellule, la dimension des cellules m’ont orienté vers la très commune Ulva lactuca.
Les photos sont faites en éclairage oblique ou en fond noir, matériel vivant non coloré (on peut, pour mettre bien en évidence les pyrénoïdes utiliser le Lugol ou l’eau iodée pour colorer en bleu violet foncé l’amidon, mais ici c’était inutile, les pyrénoïdes sont visibles sous forme de gros grains réfringents sans coloration).
La surprise réservée par cette préparation microscopique a été la présence sur toute la surface du thalle, sur les deux côtés, de la diatomée Cocconeis scutellum, présentée ici à différents grandissements. Zétagraphies de deux ou trois clichés seulement pour avoir le plan des diatomées et un des deux plans des cellules de l’Ulve. Si on superpose les deux couches de cellules du thalle, la chose devient rapidement illisible…
Cordialement
Gérard Breton