Pour le calibrage, je ne sais pas si vous vous souvenez un peu du système. Il y avait deux équations à établir. La première consistait à déterminer le temps qu'il fallait chauffer à la puissance maximale pour obtenir la température désirée. La deuxième équation servait à déterminer quelle puissance il fallait fournir aux résistances pour maintenir cette température.
Dans le message original du mois de mars (
ici), la première équation était obtenue à la suite d’un calcul sur les courbes de chauffage à puissance variable. J’ai remplacé ce calcul par des mesures directes (cela est rendu relativement facile par le fait que tout est déjà en place pour chauffer, mesurer le temps et la température, envoyer les données au PC et les reprendre dans Excel. Il n’y avait qu’à écrire le programme. J’ai donc réalisé des expériences systématiques de mesure de température (interne et différentielle) en fonction d’un temps de chauffage précis, à puissance maximale (300 Watts), au début de chaque expérience. Les temps de chauffage s’échelonnent de 10 secondes à 180 secondes par saut de 5 puis 10 puis 20 secondes.
Voici quelques unes des courbes reportées sur un seul graphique :
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P100 Temps variable.jpg (58.39 Kio) Vu 11057 fois
Les légendes à droite du graphique mentionnent la durée du chauffage, la T° interne atteinte et la T° différentielle atteinte. Les courbes sont celles de la T° différentielle en fonction du temps de chauffage à puissance maximale. On voit que 1° la pente de la courbe est toujours la même ; 2° le plateau de température est atteint aux environs de 250 secondes ; 3° l’intervalle de température entre les courbes est très semblable.
Si on fait un graphique de la température maximale atteinte en fonction du temps de chauffe, voici ce qu’on obtient :
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Equation à puissance 100.jpg (54.05 Kio) Vu 11051 fois
La T° réelle est en bleu, la T° différentielle en rose. Si tous les points étaient exactement alignés sur la régression linéaire, le coefficient d’erreur quadratique R
2 serait égal à 1. On n’en est pas loin, particulièrement pour la T° différentielle. C’est donc cette équation qui me servira à déterminer le temps de chauffe initial à la puissance de 100%.
Pour la seconde équation, celle qui détermine la puissance d’entretien, j’ai lancé un programme automatique qui augmente la puissance de 3% toutes les 40 minutes. Cela laisse le temps à la température d’atteindre son plateau de stabilisation.
Voici un premier aperçu de la courbe obtenue (interrompue hier soir en raison de l’heure mais que je reprends ce matin) :
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T° à puissance variable.jpg (54.24 Kio) Vu 11054 fois
En relevant les T° des différents plateaux, on dresse un nouveau graphique des T° obtenues en fonction de la puissance :
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Equation à puissance variable.jpg (48.33 Kio) Vu 11050 fois
On constate à nouveau que les mesures sont bien linéaires, avec un coefficient de 0,9978
Il me reste donc à compléter quelques mesures pour déterminer les équations définitives et à mettre tout en musique dans un seul programme (car pour le moment, j'en ai plusieurs pour les températures, un pour le timer et un pour le menu).