création d’un raccord Olympus TG-5 en afocal sur stéréomicroscope Wild M8
Michel17 a suggéré dans un message de tester le compact Olympus TG-5 en afocal sur un stéréomicroscope.
viewtopic.php?f=233&t=21823&start=90#p122076
Après l’avoir fait, l’idée d’un raccord en impression 3D est venue. Je m’y suis lancé dans le but de tester l’intérêt de l’impression 3D avec la machine du fablab de Privas, le « Caplab ».
Le logiciel utilisé pour la conception est Freecad.. Il n’est pas très intuitif. Je devrais m’y plonger pour pouvoir travailler. efficacement Avec de l’aide, j’ai pu découvrir assez son fonctionnement et dessiner, puis complexifier un modèle pour copier la baïonnette porte accessoires du TG5 et pour fixer l’appareil sur un oculaire de M8.
Voici la copie d’écran de l’affichage en anaglyphes du modèle obtenu.
Voici la série des prototypes.
Cela a bien commencé avec le dessin de la baïonnette qui a fonctionné du premier coup.
Par contre, le premier prototype obtenu a nécessité une retouche à la perceuse fraiseuse, il fonctionne, mais j'ai du apporter des modifications au fichier
Les modifications ont été la suppression d'une collerette inutile, l’élargissement de la paroi inférieure et l’ajout d’un peu de jeu. Voici la pièce mieux finie obtenue brute d’imprimante 3D.
Voici cette pièce (le 3e prototype) en usage
Que retenir de cette expérience à propos d’impression 3D :
points positifs
- possibilité de conception personnalisée
- cout modéré
- possibilité de pièces complexes comme les ailettes par rapport à l’utilisation d’un tour mécanique (mais par contre filetages fins inaccessibles)
- travail en série réalisable une fois le plan établi (je peux maintenant réaliser un pare soleil par exemple sur la base de la baïonnette dessinée en 3D)
points négatifs
- il y a des problèmes lors des impressions comme le glissage de la pièce en cours de réalisation ou une interruption du transfert de fichier avant la fin de la pièce. Cela a touché presque un essai sur deux.Vu le temps nécessaire d’impression, ces ratés sont très agaçants. (en plus de la matière du fil gaché)
- Il faut prévoir un jeu assez important pour un emboîtage car la précision de la réalisation n’est pas parfaite. Peut être que cela est meilleur sur des machines d’impression 3D plus sophistiquées et coûteuses. De toute façon, il faut se souvenir de l'adage, « le jeu est l'art de la mécanique »...
- Les retouches ne sont pas très facile sur le matériau plastique. Il fond vite s’il y a usage de fraiseuses type dremel. De plus, les pièces ne sont pas pleines et après un demi millimètre de paroi, les cavités structurelles sont ouvertes. Mais de légères retouches sont possibles en se limitant à du limage à la main ou au ponçage au papier de verre juste en surface.
Cette technique de réalisation par impression 3D est très utile et devrait encore se développer à l'avenir.
De nombreux bricolages utiles aux naturalistes photographes sont envisageables...