Bonjour à tous,
Dans le cadre de nos sorties nature, et quand elles ont lieu à plusieurs, il arrive que nous ayons besoin de rester en contact avec le ou les coéquipiers de la sortie, afin de pouvoir s'informer des trouvailles, convenir d'un point de regroupement, coordonner une approche, etc.
Tant que l'on est à portée de voix, il suffit d'y recourir, mais au risque de faire partir une partie de la faune qui n'est pas sourde...
Sinon, il existe, désormais, des solutions aussi économiques que simples, toutes faisant appel à la radio, bien sûr.
Mais, toutes n'ont pas le même intérêt.
Tout d'abord, il y a ce que l'on appelle les LPD (low power device), des radio en UHF, dont la portée se limite à quelques centaines de mètres tout au plus, quelques dizaines de mètres parfois (couvert végétal très dense, et/ou terrain très accidentés), et qui disposent de près de 70 canaux différents.
Entre la faible portée et le nombre de canaux disponibles, les risques d'interférences avec d'autres utilisateurs sont limités. De plus, cette porté faible évite que trop de personnes soient informées de ce qui se dit (emplacement de faune protégée, lieu où se trouvent des plantes rares...).
Ensuite, il existe ce que l'on appelle les PMR (private mobile radio), toujours en UHF, mais plus puissantes, et dont la portée peut atteindre quelques kilomètres, dans les cas les plus favorables (en plaine, sur un rivage, entre points hauts en terrain vallonné...), et quelques centaines de mètres en forêt dense.
Cette fois, il n'y a plus que 8 canaux de disponibles, ce qui augmente le risque d'interférences avec d'autres utilisateurs, dans un endroit où l'emploi de ce type de radio esr répandu (randonneurs, groupes sportifs, etc.).
De plus, la plus grande portée, si elle est utile pour rester en contact à plus grande distance, fait que l'on est entendu par des tiers plus nombreux.
Enfin, il existe des radio de type CB (citizen band), dont la puissance plus élevée encore et les fréquences de travail plus basses, assurent des portées de plusieurs kilomètres (terrain boisé) à plusieurs dizaines de kilomètres (en vue directe), tout en restant des appareils à piles portable, et d'un poids raisonnable, avec quarante canaux utilisables.
Seul inconvénient de la CB, c'est que, du fait de phénomènes radioélectriques sur lesquels je ne m'étends pas ici, la portée de ces radio peut monter à plusieurs centaines et même milliers de kilomètres, ce qui fait qu'arrivent jusqu'à nos appareils toutes les communications en cours sur les zones correspondantes. Cacophonie garantie, tant que dure ce type de propagation, rendant souvent inutilisable le matériel, pendant de telles périodes.
Bien sûr, pour rester en contact, entre naturalistes sur le terrain, il y a aussi le téléphone portable, mais il n'est pas gratuit (en terme de temps de communication cumulé), il ne passe pas partout, il ne permet pas de discuter à plusieurs, en même temps (sauf dispositif conférence, payant).
En résumé, j'espère avoir été de quelque utilité, en abordant le sujet de la communication sur le terrain, entre collègues, dans le cadre de sorties nature impliquant un minimum de contact, que ce soit pour des raisons d'organisation, de sécurité, etc.
En termes de coût, les prix des LPD se situent dans la gamme des quelques dizaines d'euros, les PMR dans celles qui tourne autour de la centaine d'euros. Dans les deux cas, pour une paire d'appareils.
En ce qui concerne les CB portables, il faut compter environ entre cent cinquante et deux cents euros pour un appareil puissant (4 watts).
Dernière remarque : les LPD et PMR sont très compacts (taille d'un téléphone portable), et les CB ont la taille des VHF marines et autres talkies-walkies, avec une antenne assez longue.
Il n'y a pas de gagnant toutes catégories, dans ces équipements, mais des circontances plus adaptées à l'usage de certains plutôt que d'autres et réciproquement.
Cordialement.