Le Naturaliste

Salut Jean,

tes roses sont vraiment magnifiques!
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Tu sais, chez nous, au Siegerland, le climat est assez rigoureux et ma femme, ayant un grand faible pour les roses, regrette très souvent de ne pas habiter en France. En outre il y a encore d`autres ici, qui aiment les roses, comme tu peux bien le remarquer sur la photo.... C`est bien triste.....



amicalement

Päule

Ben voyons, Didier, ne dirais pas tu "Humoristiquement" au lieu de ton expression "Humouristiquement"...
Histoire de ne pas trop froisser notre ami Jean, idéalement placé ici, en tant que correcteur...

Simple remarque en rigolant pour cette petite étourderie de ta part ! ! !

Mais qu'est cette belle chenille qui ose manger cette belle rose ???

Oliii

Salut Oliiiiii,

je pense qu`il s`agit de la chenille d` "Evannis defoliaria". En Allemagne il s`appelle "Großer Frostspanner".

Amicalement

Päule

Bonjour Päule,
J'ai tenté de traduire automatiquement "Großer Frostspanner" mais c'est intraduisible de cette manière, cela donne : "Un grand tendeur de froid" …
En français son nom commun est " Hibernie défoliante" (Erannis defoliara)

Amitiés / Chris

Bonjour à tous,
les traductions de noms vernaculaires sont souvent des pièges pour les traducteurs humains s'ils ne connaissent pas le domaine en mème temps que les langues.
Je pourrais citer plusieurs exemples de documentaires télévisés avec des identifications aberrantes ! (je pense à la série venant de l'anglais, réalisée par Durell "le naturaliste..." entre autres...)
Alors les robots...

Pour revenir à notre chenille, elle appartient à la famille des géomètridés
(=Spanner en allemand)
Le meilleur moyen de se comprendre entre naturalistes est d'utiliser les noms scientifiques:
Erannis defoliara Clerck

Cordialement

Merci Daniel, j'avais bien compris le rapport avec le froid, mais pas le "tendeur" : "spanner" !

Quelques détails sur le terme géométridé :

Pourquoi « géométrides » ou « arpenteuses » ?
La dénomination « géométrides » ou « arpenteuses » est liée au mode de déplacement de ces
chenilles. Elles n’ont de pattes qu’aux deux extrémités du corps ; pour avancer, elle
rapprochent leurs pattes postérieures (fausses pattes) de leurs pattes antérieures (vraies pattes) et
forment un « oméga ». Elles lancent ensuite leur partie arrière vers l’avant et paraissent ainsi
« arpenter » à la manière d’un « géomètre »...

http://agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/geometr.pdf