Les voies mycéliennes…, sont fantasques !
Posté: 09 Mar 2018 05:37
Bonjour à tous !
Ha les champignons, quel univers fascinant… et parfois, souvent, déroutant !
Le dernier jour de juillet 2017, je fis deux découvertes coup sur coup, que j’ai traitées de façon tout à fait différente. La première, je pris grand soin de la photographier sous toutes les coutures, puis d’en examiner soigneusement les spores au microscope afin d’en tirer une étude cohérente et bien documentée. La seconde fut avortée, mon attention étant attirée ailleurs, puis j’oubliais d’y revenir ensuite, comme un gamin dans un magasin de jouets plus merveilleux les uns que les autres…
Quand 8 mois plus tard je traitais les données de ces deux découvertes il s’avéra que le premier sujet était totalement indéterminable en dépit de toute la documentation accumulée, tandis que le second, avec son unique image, était une espèce suffisamment typée pour se reconnaitre du premier coup d’œil !
Je vous présente donc le pelucheux de service, la Pholiota flammans, reconnaissable au premier coup d’œil :
Et, à présent, le Bolet maléfique, Xerocomellus/Hortiboletus sp. Dont voici des morceaux choisis du débat qu’il provoqua sur Champis.net :,
L'année dernière Guillaume [Eyssartier] reconnaissait qu'il est impossible de séparer certaines récoltes du complexe Hortiboletus. Les caractères y sont croisés ou parfois absents ou encore inattendus !
…avec des caractéristiques macro et micro si proches et si variables qu'on ne réunit jamais tous les critères permettant une identification certaine : on a toujours l'impression d'être quelque part entre deux ou trois espèces possibles...
Alors pour déterminer un Xerocomus il faut :
Observer et rechercher un éventuel bleuissement qui peut être fugace, et/ou long à apparaitre, ou absent sur des individus un peu desséchés. Observer les couleurs réelles (sans flash !). Observer la couleur exacte de la chair, qui peut être variables. Observer la couleur du mycélium. Chercher une décoration superficielle des spores qui, lorsqu’elle est présente, est notoirement difficile à mettre en évidence avec un microscope optique. Observer en détail d’éventuelles taches dans la chair du pied jusqu’à sa base. Observer plusieurs individus dans une population. Avoir la chance que les critères correspondent à une espèce bien définie et non à deux ou trois…
Et voici mes éléments, insuffisants !
Le port :
Les pores :
Ha les champignons, quel univers fascinant… et parfois, souvent, déroutant !
Le dernier jour de juillet 2017, je fis deux découvertes coup sur coup, que j’ai traitées de façon tout à fait différente. La première, je pris grand soin de la photographier sous toutes les coutures, puis d’en examiner soigneusement les spores au microscope afin d’en tirer une étude cohérente et bien documentée. La seconde fut avortée, mon attention étant attirée ailleurs, puis j’oubliais d’y revenir ensuite, comme un gamin dans un magasin de jouets plus merveilleux les uns que les autres…
Quand 8 mois plus tard je traitais les données de ces deux découvertes il s’avéra que le premier sujet était totalement indéterminable en dépit de toute la documentation accumulée, tandis que le second, avec son unique image, était une espèce suffisamment typée pour se reconnaitre du premier coup d’œil !
Je vous présente donc le pelucheux de service, la Pholiota flammans, reconnaissable au premier coup d’œil :
Et, à présent, le Bolet maléfique, Xerocomellus/Hortiboletus sp. Dont voici des morceaux choisis du débat qu’il provoqua sur Champis.net :,
L'année dernière Guillaume [Eyssartier] reconnaissait qu'il est impossible de séparer certaines récoltes du complexe Hortiboletus. Les caractères y sont croisés ou parfois absents ou encore inattendus !
…avec des caractéristiques macro et micro si proches et si variables qu'on ne réunit jamais tous les critères permettant une identification certaine : on a toujours l'impression d'être quelque part entre deux ou trois espèces possibles...
Alors pour déterminer un Xerocomus il faut :
Observer et rechercher un éventuel bleuissement qui peut être fugace, et/ou long à apparaitre, ou absent sur des individus un peu desséchés. Observer les couleurs réelles (sans flash !). Observer la couleur exacte de la chair, qui peut être variables. Observer la couleur du mycélium. Chercher une décoration superficielle des spores qui, lorsqu’elle est présente, est notoirement difficile à mettre en évidence avec un microscope optique. Observer en détail d’éventuelles taches dans la chair du pied jusqu’à sa base. Observer plusieurs individus dans une population. Avoir la chance que les critères correspondent à une espèce bien définie et non à deux ou trois…
Et voici mes éléments, insuffisants !
Le port :
Les pores :