Bonjour à tous,
Gérard (GeLe) nous a récemment régalés de la structure originale de la fausse cloison d’une silicule de Monnaie du Pape Lunaria annua. J’ai voulu voir si cette structure était identique chez d’autres Brassicaceae et répondre à la question de Gele : 1 ou 2 couches ? J’ai donc examiné les silicules, après déhiscence, d’une brassicacée ornementale de mon jardin, Alyssum saxatile, la Corbeille d’or.
Le cadre qui tend la fausse cloison est le placenta, avec, vers le bas, le pédoncule (velu) et vers le haut le reste du style (un peu velu également) et parfois du stigmate.
Sur quelques préparations, on retrouve des ovules non fécondés (=graines avortées), reliées au placenta par un funicule (Provost, 2011 : 63-65).
La fausse cloison possède bien deux couches de cellules en moyenne, parfois une seule sur le bord près du placenta. Dans chaque couche, les cellules sont organisées en groupes de quelques cellules allongées et souvent arquées qui s’articulent avec les groupes voisins qui affichent des directions d’allongement différentes.
C’est d’ailleurs parce que les directions d’allongement peuvent être croisées d’une couche à l’autre que l’on sait qu’il y a deux couches ; l’épaisseur des cellules est de 10 µm.
Ce sont donc les parois perpendiculaires au plan de la fausse cloison, parois cellulosiques des cellules, qui dessinent les arabesques décoratives présentées par Gérard – GeLe.
A suivre
Gérard Breton