Bonjour
Cet ouvrage est toujours indiqué comme disponible à 98,00€ sur Electre, ce devrait donc être son prix officiel neuf. Ceci étant, je ne trouve pas la Société Nouvelle Des Editions Nérée Boubée dans les pages jaunes. Quelque chose n'est pas à jour.
Amazon : 250 (occasion)
Okmhistoire : 180 (comme neuf)
Decitre : 93,10 (soit exactement 98-5%)
FNAC (Abooks) : 170
Daniel a écrit:...En matière d'occasion, il est très difficile de parler de cote, tellement cela change avec le temps...
...
Une règle raisonnable pour de l'occasion, serait la moitié du prix du neuf, soit 25 à 30 euros en l'occurence
...
Parfaitement exact :
Il n'y a pas de cote pour l'occasion en librairie!!!!C'est la loi de l'offre et de la demande, et ça peut se trafiquer.
Exemple : mettre en vente un bouquin sur eBay et enchérir avec d'autres comptes fictifs, l'ouvrage part à des prix insensés. Les personnes intéressées risquent de se persuader que c'est effectivement le prix à payer.
Un libraire d'ancien me l'avait jadis illustré par l'exemple de la chasse aux éléphants, l'immense majorité de nos concitoyens ne s'y intéresse que fort peu mais un de ses clients collectionnait les livres sur ce sujet, si ce client est fortuné, les prix grimpent très vite. Comme pour les bibliophiles passionnés de pêche à la mouche.
Il m'est arrivé de faire remarquer à un libraire qu'il vendait fort cher des livres encore disponibles chez l'éditeur pour un prix très modeste, réponse : "je le sais mais je ne suis pas d'accord avec leur politique des prix"!!!!
J'en ai personnellement connu qui achetaient, neuves, de vieilles publications de l'Imprimerie nationale pour les revendre en tant qu'occasions. Les bénéfices peuvent être faramineux!!!!
Si un éditeur n'est pas assez commerçant pour maintenir au catalogue de vieux livres qu'il a pourtant encore en stock, tous les abus sont possibles. Le Germain est peut-être épuisé, l'éditeur semble mort, mais des restes de vieux stocks ont peut-être été récupérés et vendus actuellement avec la mention "comme neuf". Va savoir...
Je sais où il y avait dans un grenier il y a quelques années de vieux stocks de publications fin 19e recherchées (invendus neufs) et qui, une fois déterrés, peuvent atteindre des prix fous, ou au contraire casser le marché, question de mentalité et de priorités du vendeur.
La convention du moitié du prix neuf (soit 46 € pour le Germain) ne peut guère s'appliquer pour des ouvrages anciens.
Je viens de voir l'Ardenne de Gosselet (1888) en vente à 800€, c'est très cher, et je ne me vois pas calculer la moitié du prix éditeur pour marchander.
Mais je comprends qu'une personne intéressée et un minimum fortunée casse sa tirelire, il m'a fallu 40 ans pour en trouver un exemplaire à un prix beaucoup plus abordable (quand même du casser la tirelire
), en plus il y en a maintenant un bon scan accessible!!!
Amicalement
Pierre M.