de bino » 17 Fév 2014 11:11
Bonjour,
C'est souvent plus à l'extinction d'un dispositif que se produisent des "surges", notamment si l'interrupteur principal est mal placé par rapport à un transformateur d'alimentation.
Bien que ce soit un peu hors sujet, un circuit électronique bien conçu (matériel professionnel), se doit de respecter d'éventuelles séquences d'activation, et les temporisations sont là pour cela (par relais, thermistance, circuit logique...).
Pour les matériels sensibles, il y avait aussi la montée progressive en tension d'alimentation (en au moins en deux phases : 110 volts d'abord, puis passage en 220 volts).
Notez aussi que certains appareils ont un double réglage possible, en 220 volts, du genre 220-230 et 230-240. Il est conseillé de laisser le réglage sur la plus haute valeur, d'office, car 240 au lieu de 220, cela fait déjà 18 % de surtension, ce qui n'est pas négligeable. Et avec les irrégularité du secteur, l'on y est vite.
Surtout que les marges de sécurité, sur les matériels grand public, sont quasi-nulles, en faisant travailler certains composants à 90 % de leur limite, tandis que c'est seulement à 50 % pour du matériel professionnel, et peut-être à 20 % ou 30 % sur du matériel militaire.
Les composants les plus sensibles à de longue périodes d'arrêt, ce sont les condensateurs chimiques. Ce sont d'ailleurs ceux qui posent le plus souvent problème, au point que quand un bricoleur remet en service en vieil appareil, il change systématiquement ces types de composants, sans même perdre le temps de les tester.
Dans les cas que cite Maraussan, l'on peut s'interroger sur la compétence réelle des concepteurs de ces matériels, à moins que ce ne soit volontaire, pour alimenter régulièrement la charge de travail du service de dépannage.
Pour en revenir sur la meilleure solution, dans le cas de matériel utilisé pendant deux mois d'affilé (entre la marche continue et l'activation intermittente), je pense que cela dépend aussi du type de matériel et de sa conception, et que l'on ne peut pas systématiquement considérer que l'une ou l'autre solution est toujours la meilleure.
D'un côté, il est vrai que les régimes impulsionnels (allumage et arrêt) sont toujours une forme de traumatisme des composants, en électronique ; d'un autre côté, certains composants ont une durée de vie limitée, et les laisser actifs en continu compte alors aussi.
D'autant plus que certains appareils sont, d'origine, conçus pour des temps d'utilisation courts, devant être séparés par des temps de repos (d'arrêt).
Comme dit précédemment, il convient donc d'arbitrer au cas par cas.
Sans oublier l'impact écologique, du fait de la consommation électrique continue d'un appareil, même quand il n'est pas réellement utilisé (étant alors en veille ou simplement laissé allumé). Même si cela ne fait que quelques watts par heure, multiplié par tous les appareils, dans tous les foyers, cela finit par faire des mégawatts.
Cordialement,
Bino
Microscope PCB 900 avec objectifs planachromatiques (x 4, x 10, x 20, x 40, x 100 immersion) et oculaires (x 5, x 10), binoculaire TP1 (x 10, x 20, x 40), Emoscop SME, microscope stylo, et plein de loupes...