Spirographe - Sabella spallanzanii

[6le20]

Bonjour à tous !
Je rentre à l'instant d'une nage exploratoire dans la partie sauvage de Port-Leucate. Le TG5 à la main, j'ai passé plus d'une heure à explorer les hauts-fonds. Et j'ai vue une trentaine de formes animales dont ce Spirographe qui a bien voulu sortir de son tube après quelques dizaines de seconde de patience.

Sabella spallanzanii (Gmelin, 1791) [Sabellidae]
Pointe intérieure, Port-Leucate, commune de Leucate (11), le 14 juin 2020 par 1m de fond.

Sabella spallanzanii-1a-LeucatePL-14 06 2020-LG.jpg (238.79 Kio) Vu 3264 fois

Je suis toujours heureusement surpris par les résultats donnés par le TG5.
Le pire étant les bestioles qui ne m'apparaissent que sur l'écran et que je n'ai absolument pas vues sur le terrain... (j'ai des problèmes de buée dans le masque...) Ainsi en triant la centaine de clichés de ce matin, me sont apparus éponges, hydraires, ascidies qui auraient mérités plus d'attention...

Au sujet du Spirographe je vous conseille de consulter la fiche Doris, magnifiquement illustrée. Un sujet qui me fait bien évidement penser à Gérard Breton, qui me manque cruellement...

[YVES50]

Bonjour,
Cette sabelle est très belle, d'une élégance raffinée. La photo itou.

[André]

Bonjour à tous

Tout simplement superbe !...et vive le TG5 et évidemment le plongeur !

[Dutilleul9]

Bonjour à tous,
Oh oui, que c'est joli Sylvain !
Vraiment bien ce TG5 , avec une eau limpide c'est sûrement très bien.

[6le20]

Merci pour vos appréciations !

Effectivement Catherine, la limpidité de l'eau fait beaucoup. Dès qu'il y a un coup de vent, tout devient trouble et je dois attendre quelques jours pour que les particules redescendent... Par beau temps, dans le premier mètre, c'est assez magique.


Lors de la même promenade aquatique, j'ai pu surprendre le double panache d'un autre vers, au milieu des doubles siphons de Rocellaria dubia (Pennant, 1777), un bivalve lithophage vrai.

Serpula vermicularis Linnaeus, 1767 [Serpulidae] Fiche Doris

Serpula vermicularis-1a-LeucatePL-14 06 2020-LG.jpg (217.89 Kio) Vu 3104 fois

Ces vers à panache sont très surprenant, car ils s'esquivent promptement généralement à plus d'un mètre de l'observateur. Ils "voient" ou du moins possèdent ils des organes photosensibles qui compliquent bien la tache du photographe... Je ne compte plus le nombre de clichés où la bête a disparu au moment du déclenchement... Mais là j'ai eu de la chance, peut-être en raison de l'oursin qui a détourné son attention...