Balanes, balanes, balanes
Posté: 18 Avr 2016 21:17
Bonsoir à tous,
Les balanes sont des crustacés cirripèdes fixés à l’état adulte. Sur les rochers à basse mer, ce sont elles qui vous coupent cruellement la plante des pieds si vous avez oublié vos sandales ! Les adultes ont la forme d’un petit volcan blanc, calcaire, la muraille, qui est fermée si l’animal est à l’air, pour prévenir la dessiccation. Ce sont les plaques qui ferment l’orifice de la muraille qui sont coupantes. Il y en a de nombreuses espèces, pas toujours faciles à identifier.
Sous l’eau, les balanes s’activent : il faut manger et respirer. Trois paires d’appendices thoraciques postérieurs modifiés, les cirres, battent l’eau régulièrement. Leur structure en fait des filtres efficaces qui piègent les matières en suspension et les transfèrent vers les cirres antérieurs 3, puis 2 puis 1 qui les amènent à la bouche : les balanes sont microphages et suspensivores. En même temps, oxygène et dioxyde de carbone sont échangés : les cirres font office de branchie.
Ce que les photos ne montrent pas – il faudrait une vidéo – c’est ce battement inlassable et sans fin des cirres, contrairement à leurs cousines les pouces-pieds Pollicipes pollicipes qui laissent leurs cirres sortis, immobiles dans le courant (en général courant de déferlement des vagues à la côte).
Les balanes grandissent en muant régulièrement. Cela fait partie de la culture d’entreprise des arthropodes, donc des crustacés. Leurs exuvies, que l’on retrouve abondamment dans le plancton ont la forme d’un sac qui contient la cuticule, l’exuvie des appendices. La paroi de ce sac est elle-même la cuticule de la partie du corps qui a secrété la muraille et les plaques capitulaires, un peu à l’instar du manteau qui secrète la coquille chez les mollusques (attention, analogie, pas homologie !).
Vite! la suite....
Les balanes sont des crustacés cirripèdes fixés à l’état adulte. Sur les rochers à basse mer, ce sont elles qui vous coupent cruellement la plante des pieds si vous avez oublié vos sandales ! Les adultes ont la forme d’un petit volcan blanc, calcaire, la muraille, qui est fermée si l’animal est à l’air, pour prévenir la dessiccation. Ce sont les plaques qui ferment l’orifice de la muraille qui sont coupantes. Il y en a de nombreuses espèces, pas toujours faciles à identifier.
Sous l’eau, les balanes s’activent : il faut manger et respirer. Trois paires d’appendices thoraciques postérieurs modifiés, les cirres, battent l’eau régulièrement. Leur structure en fait des filtres efficaces qui piègent les matières en suspension et les transfèrent vers les cirres antérieurs 3, puis 2 puis 1 qui les amènent à la bouche : les balanes sont microphages et suspensivores. En même temps, oxygène et dioxyde de carbone sont échangés : les cirres font office de branchie.
Ce que les photos ne montrent pas – il faudrait une vidéo – c’est ce battement inlassable et sans fin des cirres, contrairement à leurs cousines les pouces-pieds Pollicipes pollicipes qui laissent leurs cirres sortis, immobiles dans le courant (en général courant de déferlement des vagues à la côte).
Les balanes grandissent en muant régulièrement. Cela fait partie de la culture d’entreprise des arthropodes, donc des crustacés. Leurs exuvies, que l’on retrouve abondamment dans le plancton ont la forme d’un sac qui contient la cuticule, l’exuvie des appendices. La paroi de ce sac est elle-même la cuticule de la partie du corps qui a secrété la muraille et les plaques capitulaires, un peu à l’instar du manteau qui secrète la coquille chez les mollusques (attention, analogie, pas homologie !).
Vite! la suite....