Le Naturaliste

Bonjour
Beaucoup d'insectes finissent par tomber dans l'eau soit en venant boire, soit à cause du vent ou pour d'autres raisons.
La plus part du temps ils réussissent à repartir, mais certains se noient.
Voici une petite vidéo ou on peut voir un insecte noyé et même en décomposition car une espèce de moisissure blanche sort de son corps.
Les ostracodes l'ont cerné et le dévorent de la même façon que les crevettes en mer.
Il y a même deux vers de vase sans doute des larves de Chironomes que je croyait uniquement herbivores qui se sont associés au festin.
J'ai filmé sur pied mais un vent gênant fait un peu bouger la scène dans le seau.

Étonnant comme vues !

Sait-on ce que représentent les taches jaunes d'or sur/dans les ostracodes ?

Sont-ce déco sur la carapace bivalves ou bien des organes internes vus par transparence ?

EDIT : je me réponds à moi même avec ce schéma issu de la référence biblio suivante :

Thorp and Covich's Freshwater Invertebrates. Elsevier Science. Édition du Kindle.

Il s'agit d'un schéma créé à partir de deux références de KEsling 1951 et Smith et Delorme 2010.

Si je comprends bien, il pourrait s'agir du muscle qui relie et active les deux valves, dont la forme des cicatrices après incision, permet de déterminer la super famille ...

Super petit film Nasua !

Les ostracodes sont des Crustacés..., omnivores opportunistes par définition...

Les moisissure aquatiques sont de grandes inconnues pour les naturalistes, car elles ne se distinguent par par des organes visibles (généralement). Mais il y a plus d'espèces en mer que sur les continents, dit-on dans les traités de mycologie (je ne sais ce qu'il en est dans les eaux douce où l'on peut les observer régulièrement).
Dans les lagunes, après les mortalités totales causées régulièrement pour différentes raisons, parfois pluriannuelles, j'ai pu observer des poissons de 20 cm recouverts d'efflorescences blanches, comme des poils dressés, de plus de 10 cm...

pat_der2003 a écrit:EDIT : je me réponds à moi même avec ce schéma issu de la référence biblio suivante :
Si je comprends bien, il pourrait s'agir du muscle qui relie et active les deux valves, dont la forme des cicatrices après incision, permet de déterminer la super famille ...

C'est une constante chez les organismes bivalves... Ce sont généralement des muscles puissants, les plus gros de leur corps, qui nécessitent des accroches fortes, d'où les empreintes qu'ils laissent sur les valves elle-même.

Je vois souvent ce genre de moisissure (si c'en est une) sur des insectes morts trouvés dans des endroits assez humides.