Re: Mais comment diable parler des chats
Posté: 18 Oct 2019 20:27
Bonsoir.
Daniel :
C'est curieux, mes lectures dans le domaine de l'éthologie m'ont persuadé du contraire. Ainsi que les informations quotidiennes à propos des problèmes socio-politico-économiques.
Je pense que cela ne discute absolument pas (si l'on est bien informé). Que l'instinct maternel n'existe pas chez tous les individus est parfaitement naturel puisqu"il y a une vérité fondamentale en Biologie : rien n'est vrai à 100 % en biologie. C'est cela qui explique qu'il n'y a pas une seule espèce vivante mais des millions et des millions, qui explique aussi qu'il y ait des homosexuels (nous avons eu en Belgique un évêque qui a laissé comprendre aux médias qu'il pensait que les homosexuels étaient "anormaux". Evidemment dans son cerveau de théologien qui se fout de la Biologie comme de sa première chemise, les choses peuvent être varies à 100 %. Pitoyable métaphysique et misère de la philosophie qui ne connaît que la logique. Ce qui serait "anormal" c'est une société où il y aurait 100 % d'hétérosexuels !
Je ne vois pas de dysfonctionnement. Nous avons dans notre cerveau des structures neuronales qui répondent à des déclencheurs de comportement qui agissent derrière une façade d'Homme civilisé qui va justifier ses comportements par des discours socialement corrects. Nous sommes à la merci de ces mécanismes, en tant qu'animaux. Ce n'est pas un dysfonctionnement. En Ethologie on connaît le cas célèbre de l'oiseau qui va choisir des oeufs factices surdimensionnés pour les couver, alors que la dimension de l'oeuf indique qu'il n'a pas pu pondre cet oeuf. On appelle cela un superstimulus, si je me souviens bien. C'est un peu le même problème.
En tout cas pas la logique des philosophes qui ne connaissent que la philologie et la philosophie ! La seule vraie solution serait d'apprendre aux enfants, au-delà de ce que l'on dit dans les animaleries – que les animaux ne sont pas des jouets – qu'ils ne sont pas non plus des "bébés", c'est-à-dire leur faire prendre conscience de ces mécanismes de déclenchement qui opèrent en eux. Mais je n'y crois pas. Cela n'est peut-être pas souhaitable. Je n'en sais rien… et je m'en fous.
Daniel :
Pour moi, les comportements humains ne sont plus que sous une emprise très partielle de cette naturalité
C'est curieux, mes lectures dans le domaine de l'éthologie m'ont persuadé du contraire. Ainsi que les informations quotidiennes à propos des problèmes socio-politico-économiques.
encore que cela mème se discute car mème "l'instinct maternel" ne semble pas présent chez tous les individus
Je pense que cela ne discute absolument pas (si l'on est bien informé). Que l'instinct maternel n'existe pas chez tous les individus est parfaitement naturel puisqu"il y a une vérité fondamentale en Biologie : rien n'est vrai à 100 % en biologie. C'est cela qui explique qu'il n'y a pas une seule espèce vivante mais des millions et des millions, qui explique aussi qu'il y ait des homosexuels (nous avons eu en Belgique un évêque qui a laissé comprendre aux médias qu'il pensait que les homosexuels étaient "anormaux". Evidemment dans son cerveau de théologien qui se fout de la Biologie comme de sa première chemise, les choses peuvent être varies à 100 %. Pitoyable métaphysique et misère de la philosophie qui ne connaît que la logique. Ce qui serait "anormal" c'est une société où il y aurait 100 % d'hétérosexuels !
agressifs envers leurs congénères par dysfonctionnement de leur instinct de soin aux juvéniles. C'est manifestement excessif...
Je ne vois pas de dysfonctionnement. Nous avons dans notre cerveau des structures neuronales qui répondent à des déclencheurs de comportement qui agissent derrière une façade d'Homme civilisé qui va justifier ses comportements par des discours socialement corrects. Nous sommes à la merci de ces mécanismes, en tant qu'animaux. Ce n'est pas un dysfonctionnement. En Ethologie on connaît le cas célèbre de l'oiseau qui va choisir des oeufs factices surdimensionnés pour les couver, alors que la dimension de l'oeuf indique qu'il n'a pas pu pondre cet oeuf. On appelle cela un superstimulus, si je me souviens bien. C'est un peu le même problème.
De toute façon, nous ne pouvons que faire appel à la logique pour contrer ce qui nous semble des erreurs...
En tout cas pas la logique des philosophes qui ne connaissent que la philologie et la philosophie ! La seule vraie solution serait d'apprendre aux enfants, au-delà de ce que l'on dit dans les animaleries – que les animaux ne sont pas des jouets – qu'ils ne sont pas non plus des "bébés", c'est-à-dire leur faire prendre conscience de ces mécanismes de déclenchement qui opèrent en eux. Mais je n'y crois pas. Cela n'est peut-être pas souhaitable. Je n'en sais rien… et je m'en fous.