Je pense à un "point dur" dans la rotation de l'anémomètre qui semble" retenu", par peut-être un corps étranger; mais un coup de fil chez Baroland où le technicien m'apprend qu'un anémomètre ne peut pas se bloquer, vu qu'il est monté sur un roulement de dizaines de billes d'acier quasi microscopiques, me fait abandonner cette hypothèse !
Et puis, subitement, un beau matin, surprise : l'indication de vitesse est affichée à nouveau, l'anémomètre tourne! J'aurais quand même bien voulu savoir ce qui s'était passé !
Ce n'est pas fini : hier, le même phénomène se reproduit, mais j'ai eu immédiatement la solution du problème, grâce à un rayon de soleil qui a fait briller une toile d'araignée que je n'avais pas aperçue sur le fond de ciel blanc. Un fil de la toile était fixé sur un des godets de l'anémomètre!…Mais ce la n'explique pas le redémarrage de l'anémomètre, puis à nouveau son arrêt…
Voilà le scénario que j'imagine, qui est certainement la vérité : grâce à un coup de vent un peu plus fort, le fil s'était cassé et tout était rentré dans l'ordre, puis, pendant une accalmie, l'araignée, sentant sa toile déstabilisée, était venue réparer les dégâts, mais chose inouïe, en renforçant ce fil car (cela se voit clairement sur l'image !) à l'origine il était aussi ténu que le reste de la toile et je ne pouvais pas le voir.
Un léger coup de plumeau a détruit tout l'édifice et tout marche à nouveau; le mouvement oscillatoire que j'avais constaté était tout simplement dû à l'élasticité du fil.
Je suis un peu déçu pour cette brave araignée qui avait si bien travaillé, (je n'ai pas eu la chance de faire sa connaissance !), mais cela en dit long sur l'instinct et l'opiniâtreté de cet animal, je dirais presque l'intelligence, mais c'est bien connu chez les araignées.
Quant à la solidité et l'élasticité du fil, tout le monde sait, qu'il est plus résistant, toutes proportions gardées bien sûr, que le meilleur acier…
Une bien jolie leçon de choses, non ?
Bonne journée / Jean
.