Je fais étape dans la ville de Genève assez souvent entre le Doubs et l'Ardèche
Je vous ai déja présenté (cf liens) plusieurs centres d’intérêt de cette ville pour un naturaliste:
le musée d'histoire des sciences
le museum d'histoire naturelle
et entre autres pour le jardin botanique de Genève, l'exposition "tropicales de salon" sur les gesnériacées.
Voici quelques images des rocailles du jardin botanique en fin avril 2019, malheureusement par temps gris et pluvieux.
Le premier intérêt de ces collections de plantes est de nous faire voyager à bon compte tout en prenant conscience de la variété de la biodiversité mondiale avec toutefois l’existence d’ancêtres communs et de liens phylogénétiques manifestes.
Voici pour illustrer cela un Cypripedium de Formose
Un autre intérêt de ces jardins botaniques est de pouvoir approcher plus facilement des espèces qui sont protègées et difficiles ou interdites d'accès dans la nature. Les jardins botaniques participent à la multiplication de ces espèces en voie de disparition voici par exemple une tulipe sauvage à fleurs blanches et rouges, la tulipe de l'Ecluse, Tulipa clusiana qui se multiplie par graine dans différents endroits du jardin. Cette espèce à répartition méditerranéenne orientale surtout est présente dans quelques rares champs cultivés du sud de la France.
voici une autre espèce protègée vue au J.bot. l'ornithogale penchée. Il en existe une célèbre station dans une vigne alsacienne vers Winzenheim, revue grâce à André il y a peu. En fin avril, elles étaient défleuries en Alsace. A Genève, il restait les 2 fleurs supérieures de la hampe.
Il est possible de voir ainsi des espèces françaises de milieux ou le temps manquerait pour une visite à la bonne période floraison. Par exemple je n'ai plus la possibilité d'aller en montagne en avril mai, mais j'ai pu voir ces primvères oreille d'ours (Primula auricula ) en fleur au jardin botanique de Genève
Pour terminer pour cette fois, encore une espèce montrant la variété à l'intérieur d'un genre:
nous avons présenté plusieurs anémones du genre Pulsatilla vivant en France:
vulgaris (et ssp bogenhardtiana) , rubra ...
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voici une espèce peu colorée, à pétales couleur crème, dont l'aire de répartition naturelle est située à l'est du Caucase: Pulsatilla albana