Le sabot de vénus est notre plus grande orchidée indigène.
Le nom scientifique est la traduction du nom français.
Cette espèce s’est raréfiée du fait de cueillettes excessives. Elle est maintenant protégée au niveau national.
Elle s’est raréfiée en plaine mais reste abondante localement dans certaines stations des alpes.
Elle est présente dans une grande partie de l’Eurasie, de la Lorraine au pacifique en passant par la Scandinavie. André vient d’en présenter une photo d’Allemagne
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J’en avais vu des stations dans les alpes suisses et ces images viennent du sud du Vercors, en ce début juin peu ensoleillé.
C’est une plante dite de mi-ombre. Elle se rencontre dans des clairières de hêtraies ou des pinèdes bien ensoleillées, avec un couvert herbacé bien présent grâce à de la lumière.
Certaines touffes sont spectaculaires.
Il y a en général une ou 2 fleurs par tige.
Les fleurs sont originales parmi les orchidées par le labelle en sabot ; mais aussi par les sépales inférieurs soudés.
La pollinisation est assurée par des insectes qui passent sur les cotés du gynostème et entrent en contact avec une étamine en sortant.