Peridinium cinctum (O.F. Müller) Ehrenberg, 1832 a été décrit initialement (basionyme) par Müller comme Vorticella cincta.
D'après Bourrelly, 1970 : PYRRHOPHYTES / classe DINOPHYCEAE / fam. PERIDINIACEAE
D'après G. Lecointre, 2001 : EUCARYOTES / ALVEOBIONTES / DINOPHYTES...
Les Alvéobiontes comprennent les Ciliés, les Apicomplexés tel Plasmodium falciparum, agent du Paludisme, et les Dinophytes.
C'est dire si l'ancienne systématique a volé en éclats ! La monophylie de ce groupe est fondée sur les phylogénies moléculaires mais également sur l'acquisition de vésicules sous-membranaires, les alvéoles.
Les Dinophytes portent deux flagelles perpendiculaires logés dans des sillons (cingulum et sulcus). Les alvéoles contiennent des plaques cellulosiques formant une thèque. De surcroît, l'organisation du noyau, appelé dinocaryon, est très spéciale.
Voici la structure schématique de la surface ventrale d'un Peridinium :
Espèce cosmopolite 35 - 73 µm de pôle à pôle x 40- 78 µm à l'équateur.
hypothèque plus courte que l'épithèque.
Le sulcus descend jusqu'à l'apex de l'hyptothèque.
Le cingulum fait le tour complet de la cellule (vue dorsalement ici) :
Plancton des flaques, mares, étangs et lacs. Surtout en hiver et au printemps
Cordialement
Yves