tregana a écrit:Je ne marcherai pas sur les berges bourbeuses de la définition du mot nuisible...(après tout, nuisible à quoi, à qui? ) C'est un terme peu objectif; on devient nuisible quand on nuit aux interrêts de celui qui vous considère comme tel. Je suis nuisible aux tortues quand je mets mes légumes dans un sac plastique, le chat est nuisible pour la souris, l'agriculteur qui pulvérise ses bienfaits sur ses champs de colza sans masque, est nuisible pour lui même et ses congénères. La valse d'apparition et disparitions des espèces ne nous a pas attendus pour exister.
Le terme "nuisible" et bien mal interprété par la majorité, ou plutôt largement imputer aux espèces occasionnant des dégâts matériels. Et il est clair que coté "chasse" et "chasseurs" ils sont pour beaucoup.
Lorsque que l'on parle de nuisibles, nuisances, de l'œil d'un professionnel, il est plus juste de parler d'espèces susceptibles de transmettre des maladies et où les colonisations sont difficilement contrôlées ou contrôlables.
Je ne mets donc pas le sanglier, le corbeau, la belette dans le même panier que le rats, la souris, les blattes, la puce, les pigeons, qui eux sont de véritable nuisances potentiellement dangereux pour l'homme.
Il y à des espèces qu’il est bon de "contrôler" et d'autres "d 'interrompre" la prolifération par moyen de lutte mécaniques ou chimiques.
L'homme sur terre est sale, c'est un fait, et il est la raison de proliférations dangereuses de certaines espèces. Faute de pouvoir apprendre à l'homme à avoir des habitudes d'hygiène irréprochable, nous somme contraint d’effectuer des « opérations » sanitaire punitive pour ces espèces.
Juste un détail non sans importance à propos du Ragondin, il fait partie des rongeurs semi-commensaux, donc très différent de leurs cousins les rats noirs ou encore les rats d’égouts.
Tout ce qui n'est pas partagé est perdu...
Jean Louis Besson