Bonjour Anthony, Jean-Pierre, le forum,
Merci pour vos commentaires sympathiques. Quelques précisions sur les conditions de prise de vue : d'abord, ce n'est pas vraiment de la macro puisque j'utilise l'objectif 18-55 mm livré de base avec le Canon EOS 500D. C'est donc plutôt de la proxiphotographie, même si on peut toujours retailler les images qui sont très grandes (pour info, 4752 x 3168 pixels dans le mode Large) pour obtenir une impression de macro sans grand risque de pixellisation. C'est ce que j'ai fait pour les insectes, notamment, en ne conservant qu'une région de 2400 x 1800 pixels.
Concernant les réglages de l'appareil, les photos sont généralement prises en mode Av (priorité à l'ouverture) avec un diaphragme fermé à 8 ou 10 maximum (au-delà, la diffraction altère le piqué), ce qui donne des poses entre 1/200 et 1/400 la plupart du temps. De plus, l'appareil est configuré pour que le miroir soit relevé avant la photo (ça se règle dans « fonctions personnalisées ») afin d'éviter les vibrations intempestives.
Mais attention : les clichés obtenus sont rarement convenables tels quels. Il y a ensuite les post-traitements informatiques avec deux logiciels : The Gimp et Neat Image. Le premier me sert à augmenter la saturation des couleurs (assez fortement, car les photos ont tendance à être trop froides) et à corriger la luminosité et le contraste. Accessoirement, je l'utilise pour renforcer l'impression de netteté. Ensuite, les clichés sont traités avec Neat Image pour supprimer le bruit (artefact JPEG, hautes ISO...) quand cela semble nécessaire.
Et puis, ce que je ne dis pas... sur 420 clichés, j'en garde environ 70. Certes, il y avait du vent ce jour-là et beaucoup de photos sont inutilisables car le sujet a bougé, mais il y a quand même du déchet. C'est aussi l'avantage (et l'inconvénient) de la photo numérique avec des reflex à grande capacité de stockage : on peut prendre beaucoup d'images et faire des essais en toute quiétude, mais quand il faut faire le tri on rigole un peu moins...
Jean-Pierre : la vallée de la Madone des Fenestres est aussi un lieu fort intéressant pour les naturalistes. Mais là, j'y vais surtout pour la mycologie, moins pour les fleurs.
Cordialement,
Eddy