Bonjour à tous !
Ce matin, revenant de Perpignan, j'ai prospecté un peu les plages à l’extrême sud de Port-Leucate.
Au niveau du casino, la plage est limitée par une dune, de quelques mètres, qui est stabilisée au sommet par une plante arbustive bien ligneuse de quelques décimètres de haut, que je ne reconnais pas, en cette saison. Sur cette plante, une multitude de larves de Coléoptères (à confirmer) aussi dodues que métallisées, semblent se régaler des jeunes pousses. Malheureusement, le TG5 ne m'a pas donné de très bons résultats.
Sur cette image, il y a des dizaines de larves :
L'agrandissement de l'encadré les fait apparaitre :
Ici une dégustation en cours, qui montre la jeune pousse, très esthétique :
Et ici la bestiole, avec cette espèce de tuyère anale orangée :
Je suis bien conscient qu'en l'état, on ne distingue pas grand chose.
J'ai donc ramené chez moi 2 larves et une branche pour réaliser de meilleures images, mais je n'ai pas le temps de m'en occuper avant demain après midi...
Sur le sable, il y avait aussi quelques petits scarabée dodus dont j'imagine qu'il serait possible qu'ils soient la forme adulte. J'en ai ramené un pour le photographier.
Au moindre dérangement les larves se laissent tomber sur le sable en se mettant en boule (autant qu'elle le peuvent !). Au bout de quelques secondes, elle se mettent en marche jusqu'à rencontrer une tige verticale qu'en entreprennent de grimper jusqu’au sommet où la pousse pousse... ou pas. Car si elle est confrontée à une branche morte, elle y va quand même avec le même entrain, en daban comme disent les Catalans...
Arrivée en haut, elle cherche un peu (mais c'est vite fait quand on est en haut d'une tige pointue...), puis se laisse tomber... et rebelote... prospection, rencontre d'une tige verticale et ascension...
Les bestioles qui sont en périphérie de la plante l'ont plus dur, tandis que celles qui prospèrent au centre du buisson ont des airs de sybarites gloutons jamais repus.
C'est dur la sélection naturelle !
Y'en a toujours pour qui c'est encore plus dur... le niveau 2 de la survie en quelques sorte... Mais des gènes tellement nécessaires sont ainsi préservés, offrant à l'espèce un éventail de possibles avenirs.